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--- Vos sensations: anosmie et/ou agueusie circonstancielle
------ parosmie soudaine et durable sans cause identifiée
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parosmie soudaine et durable sans cause identifiée
 SansgoutPosté le Vendredi 8 Février 2008 - 10:39
ereur de ma part sur la date d'apparition de mon anosmie j'ai voulu écrire 2004 et non pas 1994
 PierrickPosté le Vendredi 8 Février 2008 - 13:58
bonjour,
 
C'est vrai je reconnais que mon approche de notre handicap est un peu trop "science dure". Je m'en excuse.
 
A mes phrases à rallonge s'ajoute le fait que le portail d'Olfac  supprime toute la mise en page même si on essaie de ruser...
 
Je suis très conscient de la complexité de l'être humain et ne l'oublie pas mais disons que je me spécialise sur l'aspect physiologique (qui est dans la boucle aussi) on se complète.
 
Un symptôme peut engendrer une névrose et vice-versa et ainsi de suite, sans parler de l'environnement toujours présent bien sûr.
 
Très dur de dire après ça où sont les causes, les conséquences, les remèdes, ce qui a marché et ce qu'on peut reproduire... Je ne suis pas médecin mais j'avoue que ça ne me paraît pas simple.
 
La démarche scientifique, à mon sens, c'est justement le doute. mais pas le doute inhibiteur, plutôt celui qui permet de garder l'esprit ouvert à toute hypothèse, toute information et se double d'une analyse - consciente ou inconsciente - qui lui donne sens, la retient, l'intègre ou la met de côté (sans l'éliminer) non parce qu'elle est fausse mais parce que c'est du "bruit" à un moment donné. Le doute c'est optimiste (je ne ferai pas une signature de cette formule cette fois).
 
Je trouve, avec vous Sansgout, très juste d"écouter son corps". Mon père mécanicien me disait de baisser l'auto-radio de temps en temps pour mieux entendre le moteur qui se plaint parfois, bien avant de casser... et plusieurs causes peuvent intervenir produisant les mêmes effets ou des effets multiples (voire inattendus). Désolé pour la métaphore, je suis incorrigible.
 
En résumé   toute les pistes sont bonnes à prendre, sans a priori, quitte à les abandonner ensuite, je vous ressers là le Discours de la Méthode de Descartes augmenté de quelques concepts plus modernes sur la nécessité de recadrer de temps en temps (Cyrulnik...).Personnellement j'applique avec bonheur cette méthode pour... concevoir ou déboguer des programmes informatiques qui ont tant de dimensions parfois qu'on en perd la maîtrise - on les croirait vivants, en fait il y a souvent plus de bêtise que d'intelligence dedans - ; mais ce n'est évidemment pas applicable tel quel sur nous humains.
 
A ce propos je relativise aussi les méthodes de psychanalystes que j'ai vu appliquer des théories de façon trop systématique et produire pour le coup et de façon mesurable cette fois des conséquences désastreuses (sur des proches).
 
A bientôt et siouplaît évitez de m'interpeller   sinon je me sens obligé de répondre et je suis si bavard... Bon, d'accord j'avais initié ce thread sur la parosmie, il dormait mais maintenant il chauffe, il ne faudrait pas que je me prenne pour un modérateur de forum.
 DauphinPosté le Vendredi 11 Avril 2008 - 15:29
Bonjour à tous, je viens vous donner de mes nouvelles. J'ai su rentrer en contact avec le collégue du docteur Faulcon et je lui ai expliqué mon cas. Il pense que la parosmie est d'origine virale et non due aux allergies. Pour ma part, je ne pense par car je peux rester un jour ou deux sans parosmie. J'ai depuis un mois une petite amélioration sans savoir pourquoi si ce n'est que j'ai remarqué que mon nez coulait moins. Pensez vous que la parosmie peut être due à une dépression ou à un choc émotionnel? Je sais qu'une patiente du canada souffrait d'une dygeusie et que celle ci a disparu grâce à un antidépresseur (venlafaxine). Je prend un quart de seroxat mais aucune différence. Peut être qu'un comprimé résoudrait mon problème qui m'enfonce dans l'anorexie et la dépression. Mais je n'arrive pas à passer à un comprimé par peur de l'échec et des effets secondaires du médoc. Que pensez vous de tout cela? A bientôt.
 FtuudPosté le Mercredi 5 Novembre 2008 - 10:28
Pour pierrick, je n'arrive pas à envoyer de message perso par le site OLFAC ?!!donc je te répond ici.Salut Pierrick, (excuse moi pour l'orthographe, j'ai tjrs préféré les maths !!)  Donc je suis bien content que tu me réponde, car effectivement je ressent les mêmes problèmes que toi (distorsion olfactive) avec les même produits : café, l'ail, gaz d'échappement, les plats cuisinés, le vin (moi qui aime bien manger et boire du bon vin c'est déprimant...!,  etc... Je suis assez adepte des sciences exacte, et je ne me reconnais pas dans les messages du style : problème psycho avec mon enfance, ma mère  etc... (Surtout que tout va bien!!!).Moi c'est arrivé du jour au lendemain je revenais d'Espagne, et la première situation était un peu risible, car j'ai jeté la moitié des aliments de mon frigo ! Croyant qu'ils étaient frelatés !!Jambon, yahourt, etc... ma femme ne disait rien mais elle commençait à se poser des question car pour elle tout semblait normal !Bref je me suis rendu compte 2 jours plus tard que c'était moi, car cette odeur inexplicable qui venait masquer certain produit avec plus ou moins d'intensité perdurait.(la suite est un peu cru mais bon) :  c'est surtout Mon urine et mes excréments qui ont tout déclenchés :  --le problème vient de moi -- Cette odeur "masquante" ou je dirai qui "distorde" la senteur réelle est constante et n'apparait que qd un produit est présent.Qd je ne sollicite pas mon nez avec un produit je ne sens pas cette odeur bizarre.Donc je suis directement allé voir un ORL, endoscopie nasal tout va bien, scanner ok, je voyais dans ces yeux qu'il commençais à me prendre pour un demeuré ! Avec mes descriptions (c'est rageant surtout que je suis le premier à me moquer de certaine personne avec leur problèmes psycho ! ... je vais peut-être les écouter plus attentivement maintenant LOL!!!). Voila aujourd'hui cela fait 7 semaines que cela dur, c'est toujours pareil pas de réponse de l'ORL qui en à rien à foutre en fait ! et il m'a dit que tous ORL  de France et de Navarre me répondront la même chose.Donc je me sens un peu isolé je ne sais pas quel spécialiste faut aller voir. Je ne vais pas non plus me faire une déprime, mais bon, plutôt adepte des "cause à effet", j'aimerai bien comprendre ce qu'il m'arrive... Enfin, heureusement le gout ne semble pas touché, les saveurs par contre...tu vois ce que je veux dire ! Liste des produits problématiques :- café- l'ail- yahourt nature- chocolat- vin- viandes (surtout le porc)- pâté de campagne- jambon blanc- nouille chaude- gaz d'échappement- urines, excrément- certains gel douche (qui du cout sente la merde !)il y en certainement d'autres... liste moins problématique :- les produits sucrés en général- oranges- clémentines- certains bonbonsA mon avis, tous les produit sont concernés, il doit y avoir une ou plusieurs molécules précise qui posent problèmes. Et en fonction de la concentration de ces molécules dans ce produit, interfère et est perçu par notre organe sensoriel différemment que d'habitude. (c'est ma définition) J'ai fait le tour des éléments qui aurait pu être déclencheur :- séjour en Espagne avec tapas à l'ail (derniers bon repas avec odeurs d'origine !! Ollllé !- j'ai eu un gros rhume suivi d'une grosse otite (fin juillet, mais début du symptôme le 18 Octobre) pour l'ORL rien à voir car cela serait survenu à la suite...A bientôt, (j'espère que ce n'est pas trop dure à lire avec les fautes !!)Ftuud.
 PierrickPosté le Jeudi 6 Novembre 2008 - 23:58
Bonsoir à tous,
Je pensais donner de mes nouvelles lorsque j'aurais noté des éléments remarquables sur mes troubles olfactifs mais huit mois ont passé... quand Ftuud m'a fait part de son expérience similaire (je retrouve en effet beaucoup de points communs dans ses observations).
Ca m'a donné l'occasion de faire le point mais j'avais oublié de vous faire profiter de la réponse qui est citée ci-avant. Je vous transmets maintenant les morceaux du puzzle manquants.
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Message de Ftuud posté le Mardi 14 Octobre 2008 - 9:52
(...)
* Pour résumer j'ai le même problème que toi depuis trois semaines odeur modifiée sur certains produits (les mêmes que toi ! café, gaz échappement, viandes etc.).
* en fait l'odeur réelle est comme masquée par une autre indéfinissable mais très désagréable.
* sans stimuli externe pas de problème (sauf avec ma propre odeur qui elle aussi semble modifiée).
je voulais savoir où tu en étais aujourd'hui, as-tu trouvé le problème ?
@+
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Message de Pierrick posté le Vendredi 17 Octobre 2008 - 22:08
(...)
Je suis intéressé par vos remarques, voici où j'en suis :
En fait après quelques répliques il y a maintenant plusieurs mois, je n'ai pas redonné de mes nouvelles sur le forum OLFAC car j'attendais un éventuel changement de mon côté mais non : ça s'est stabilisé au même point que je décrivais alors.
J'espérais une guérison (spontanée) mais je craignais aussi une dégénérescence, et heureusement seules les familles d'odeurs que j'avais repérées et que vous semblez avoir notées également de votre côté restent quelque peu distordues.
Il semblerait toutefois que les "mauvaises" odeurs que je ressentais parfois comme envahissantes (mais anormales) sont plus discrètes... mais le café n'a toujours pas retrouvé pour moi la bonne odeur dont je me souviens (je me réfère à ce produit car j'en ai encore la mémoire précise).
Si nous "souffrons" du même trouble j'espère vous avoir rassuré sur le fait que ça semble se normaliser avec le temps.
Je continue de rester étonné par la soudaineté de la survenue de ce trouble.
Je n'ai pas d'indices quant à sa cause, en avez-vous de votre côté ?
(peut-être pourrions-nous découvrir des expériences ou usages communs ?)
(...)
PS : c'est le début des clémentines en ce moment et je les trouve très bonnes.
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Même ci ce n'est pas évident, je dirais qu'en fin de compte je reste assez optimiste car ça s'est stabilisé à un niveau nettement moins gênant qu'au début - en tout cas dans mon « ressenti » -. Sur des causes et des solutions évidentes, le mystère reste entier.
Quelques remarques : pour moi le porc grillé me posait problème au début mais ça n'est plus le cas. Le pain ça va mieux aussi. Mais le café, ah le café : toujours pas !
Par ailleurs, ça peut paraître bizarre mais je n'arrive pas à m'habituer à ce que les excréments divers ne sentent pas franchement mauvais (?!?) ... un mélange des genres en quelque sorte.
 
NOTE : pour Ftuud, l'envoi de message n'avait pas non plus marché du 1er coup pour moi ; j'avais réessayé jusqu'à ce que le portail m'accuse réception de mon envoi. Peut-être vaut-il mieux ne pas traîner à le rédiger « en ligne » ? on doit perdre l'authentification. Pour assurer je préfère de toute façon rédiger le texte dans un éditeur à part et le copier/coller ensuite dans la fenêtre de saisie de la messagerie OLFAC avant de l'expédier.
 
 DauphinPosté le Jeudi 22 Janvier 2009 - 14:35
Bonjour à tous, je viens pour vous signaler que je me suis rendue en allemagne en septembre afin de rencontrer le Pf Hummel, grand ORL specialiste dans les problèmes de gout et d 'odorat. Lors de l'IRM, le radiologue a appercu sur les clichés une artère qui comprime le nerf olfactif, ce qui pourrait etre la cause de cette parosmie réellement handicapante pour moi car je n'arrive plus à m'alimenter tellement le gout des aliments est déformé. Les médecins n ont jamais vu ce cas donc ils ne peuvent pas me certfier que cette artère est le cause de mes symptomes. Ils m 'ont conseillé dés mon retour en Belgique de rencontrer un neurologue car cela ressemblerai à de la névralgie du trijumeau. J'ai donc entamé un traitement anti épileptique que j'ai déja stopper car je ne voyais aucun résultat. Actuellement je vis tjs dans le doute puisque j 'en connais peut etre la cause ms sans aucune confirmation par les médecins. Depuis 3 mois la parosmie s'est aggravée sans aucune raison, ce qui me conduit à réduire presque à néant mon alimentation. Je vous conseille de prendre contact avec Mr Hummel car il trouve parfois la cause des parosmie et les soigne.J ai installer internet pour me sentir moi seule ds ce combat. A bientot, j'attends de vos nouvelles avec impatience.
 DrJOLYPosté le Samedi 2 Mai 2009 - 23:55
J'ai parcouru ce forum et y ai lu des témoignages trés instructifs qui ne font que souligner la compléxité des cas d'anosmie/parosmie mélant m^me étrangement l'inconscient et la somatisation de problèmes psychologiques ( une place à l'olfactothérapie?).
En tant que médecin ORL, je pourrais peut être apporter quelques lumières..
Dr JOLY.B
Service ORL
 AJACCIO

médecin ORL
 SerenitadPosté le Dimanche 3 Mai 2009 - 10:38
Bonjour à vous tous, je me demande s’il ne faut pas départager l’origine du trouble (quand on la connaît) en 2 camps bien distincts : origine virale ou origine traumatique. (je conçois que cela exclu d’autres origines génétique voire hormonale mais cela devient plus complexe et plus difficile à déterminer).En ce qui me concerne mon anosmie soudaine et  totale est survenue suite à un trauma crânien avec hématome sous dural. Les six premiers mois (c’était en Nov. 2006) ont été difficiles car l’anosmie  s’est transformée successivement dysosmie, cacosmie avec comme vous le décrivez dans ce forum des distorsions d’odeurs (Ftuud : café, l'ail, gaz d'échappement, les plats cuisinés, le vin . ;;; viandes (surtout le porc)- pâté de campagne)..et dysgueusie qui va avec. Je ne peux toujours pas 2 ans  1/2plus tard supporter l’odeur du poulet qui grille ! Avec le recul, je fais la part des choses : je sais que l’omelette n’est pas bonne à cause du blanc (de l’albumine) alors que le jaune d’oeuf presque cru reste très bon.   
Mon grand regret c’est le café mais je me force (sans le stimuli de l’odeur) à en boire surtout maintenant avec les capsules qui donnent un excellent expresso et je dois dire qu’avec un peu de sucre cela devient agréable. L’ORL qui m’a fait faire des tests d’odeur à un an d’intervalle (l’odorat étant revenu quelque peu) m’a dit que je devais être patiente et que cela reviendrait à 80% maxi sur une période de 2 à 22 ans ! Il faut de la patience et en même temps faire des efforts, faire l’effort d’imagination de ce qu’étaient le goût et l’odeur en mangeant l’aliment de façon à les faire resurgir par le souvenir. Je dois dire qu’à part quelques distorsions d’odeurs qui subsistent, il y a de l’amélioration et je dirai que je souffre plutôt d’hyposmie maintenant. Donc à origine différente, traitement différent, mon cas relevant plus du neurologue que de l'allergologue. Les cellules nerveuses ou plutôt le cheminement des neurones va t -il un jour retrouver le chemin de ce bonheur de sentir dont les gens « normaux » n’ont pas conscience. Au printemps dernier l’odeur de la jacinthe avait fait son apparition, ce printemps-ci c’est le lilas dont j’ai retrouvé l’exacte odeur, par contre le muguet, bof ! on verra au printemps prochain. Dauphin, je ne sais pas depuis combien de temps tu es anosmique ni l’origine de ton trouble mais le temps arrange bien les choses (soit on s’habitue, soit çà s’améliore ou les deux à la fois). Bon courage à tous.
 StormycilePosté le Mercredi 17 Juin 2009 - 2:37
Bonjour à tous,

Je viens de trouver ce forum et me sens enfin moins seule ! Je souffre de parosmie/dysgueusie depuis plus de 4 ans suite à un traumatisme crânien. Depuis, aucun changement, juste que je me suis plus ou moins habituée à certains nouveaux goûts et odeurs pas extrêmement déformés (pain, pâtes,...)

Je suis un peu rassurée par le message de Serenitad qui a a peu près les mêmes symptômes que moi et dont le médecin lui a donné un espoir d'ici 22 ans. Car de mon côté, mon médecin (qui ne m'avait pas paru très intéressé par mon cas) m'avait juste dit qu'il avait eu un patient chez qui tout était rentré dans l'ordre au bout de 2 ans. J'avais aussi lu sur internet que dans le cas de parosmie post-traumatique les chances de récupération étaient très minimes avec une amélioration dans 10% des cas seulement. On entend effectivement un peu de tout !

J'ai finalement appris à vivre avec et ne désespère pas. Pour moi aussi le blanc d'oeuf est dégoutant alors que le jaune est bon (mélangé en omelette c'est mangeable), je ne supporte plus le café qui est l'aliment qui me manque le plus, j'ai envie de vomir en présence d'oignons ou d'ail mais j'ai appris à supporter les odeurs de brûlé. Seuls les fruits ont gardé leur goût et leur odeur donc c'est déjá ca ! Par contre, le jus d'orange industriel, ca ne passe pas... Certainement un conservateur ou je ne sais quoi. Bref, la liste est bien longue pour moi aussi et c'est assez handicapant quand on doit aller au resto et qu'on doit poser 1000 questions au serveur avant de commander un plat...

Dauphin, où est ton médecin allemand exactement ? Car je vis en Allemagne et pourrais peut-être m'y rendre assez facilement !

En tous cas ca fait du bien de pouvoir en parler à des gens qui comprennent ! Bon courage à tous !
 PlumjamPosté le Mercredi 12 Août 2009 - 15:41
Bonjour à tous, j'ai bientôt 20 ans et je souffre moi aussi d'une parosmie depuis plusieurs semaines. Je suis bien conscient que ce n'est pour moi qu'un problème mineur et que ma vie ne s'en retrouve pas anéantie.Tout a commencé au mois de mai avec une rhinite très violente qui m'a mis KO comme l'aurait fait une bonne grippe. Une fois rétabli et les voies aériennes dégagées, j'ai tout de même remarqué que mon odorat mettait très longtemps à se réinstaller. Petit à petit les odeurs sont revenues, bien que très amoindries, mais surtout j'ai commencé à éprouver de drôles de sensations en mangeant. Cela concernait surtout les aliments sucrés et par-dessus tout le chocolat. Tous ces mets étaient devenus très salés et avaient perdu leur saveur originelle.Plusieurs jours plus tard, la parosmie à proprement parler a débuté. Je sentais constamment dans l'air un arôme de vanille, une odeur chaude et métallique comme celle d'une pâtisserie réalisée avec une vanilline de *très* mauvaise qualité ! J'ai eu de la chance car l'odeur en soi n'est pas désagréable, mais à la longue c'est devenu franchement écoeurant et j'ai connu des nausées et une perte d'appétit, heureusement pendant quelques jours seulement. La nourriture a aussi beaucoup changé de goût. Encore une fois, les mets sucrés sont les plus touchés. D'une manière globale, tout me semble avoir le goût de vanille mais aussi de quelque chose de très légèrement macéré, comme si c'était resté un peu trop longtemps dans un tupperware... Les jus de fruits ont particulièrement mauvais goût et mauvaise odeur désormais. Les produits laitiers par contre sont vierges de tout changement. La cigarette, les fumées de voiture sont devenues très fortes, douçâtres et écoeurantes.La parosmie s'est aussi déclarée avec les produits hygiéniques et d'entretien. Tous les gels douche, savons, déodorants, etc. ont gardé leur odeur d'origine mais celle-ci est masquée par une âpreté très forte, comme quelque chose de très rèche à l'arrière du nez. Les crèmes et autres soins en revanche ont pris des notes organiques légères mais suffisantes pour oblitérer la vraie odeur de ces produits.A part ça, beaucoup d'odeurs auparavant désagréables ont disparu pour moi : excréments, urine, usines, nourriture avariée, alcool. Mon entourage essaie de me convaincre que c'est une chance, mais je préfère de loin savoir si ce que j'avale est frais ou pas !!J'ai consulté un ORL qui a dénoncé la rhinite comme coupable. Je suis actuellement sous cortisone. Il m'a affirmé qu'au bout d'un an les dégâts sont généralement irréversibles s'ils ont subsisté aussi longtemps.Voilà pour moi, je sais bien que ce témoignage n'est pas en parfaite adéquation avec le sujet, puisqu'apparemment la cause de ma parosmie est bien définie. Je me suis tout de même dit que cela pouvait intéresser quelqu'un qui aurait les mêmes symptômes, et puis souligner les dégâts que peut causer un simple rhume !Bonne continuation à tous
 ralfPosté le Jeudi 29 Octobre 2009 - 9:45
en reponse a SANSGOUT, je tiens a lui dire que j'ai moi aussi perdu mon odorat de maniere peu commune: en effet, suite à une grosse fatigue mentale(psychique) je me suis rendu compte de ma perte d'odorat allongé sur le canapé. pres examens(scanner, irm, etc) rien, aucunes pistes. je souhaiterais que tu m'en dise un peux plus sur ta façon qui t'as permis de guerir de ton anosmie, des details supplementaires m'interresserait beaucoup. je pense etre dans ce cas "ne plus etre capable de sentir" ! mais quoi ?, qui ?. merci par avance, ralf
 RalfPosté le Jeudi 29 Octobre 2009 - 17:32
voici mon temoignage complet
 RalfPosté le Jeudi 29 Octobre 2009 - 18:31
voici mon temoignage complet. Suite à une grosse fatigue psychique(intolerance aux bruis de fond, difficulté à me concentrer etc...) avec une "barre" présente au niveau du front, le tout accompagné d'un léger mal de tête, j'ai constaté allongé sur mon canapé que j'avais perdu l'odorat ! apres avoir consulté un ORL qui m'a diagnostiquer une légère infections des cloisons nasales, j'ai eu un traitement avec de la cortisone (NASONEX) pendant 15 jours. Fait étonnant, lors de ma première pulvérisation, j'ai retrouvé entièrement mon odorat au bout d'une minute. Je ne vous cache pas ma joie(je me disais: enfin, c'est etrminé). Le lendemain matin l'odorat avait complètement disparue(déception). Sur les 15 jours qu'a duré le traitement, l'odorat est revenu et parti. J'ai finalement arreter le traitement car la cortisone m'enlevais  à la fin le peu d'odorat que j'avais. Pour info, je pense que l'ORL que j'ai vu, n'a pas pris le temps ou alors n'avais pas l'expérience de l'anosmie. Suite à cet perte d'odorat,  j'ai commencé une déprime(j'ai vraiment mal vécu cette perte). J'ai par la suite commencé un autre traitement avec un médicament appelé DILATRANE 200 mg(à base de théophilline) qui est censé améliorer l'anosmie, voir la guérir. Chose étonnante, le premier jour de traitement(1 comprimé matin et soir) j'ai eu des sensation bizarres au visage accompagnées de petites bouffées de chaleur, et.....bingo, le soir même l'odorat était revenu ! (effet psychologique, placébo....?). Le fait est que le lendemain comme pour le premier traitement, l'odorat avait disparu. J'ai continué la prise de ce médicament pendant plud d'une semaine et que j'ai arreté. j'ai, les jours suivants, réussi à dépassé ma déprime(qui était profonde) en me disant qu'avec de la patience cela devrait revenir. C'est dans cet état optimiste que quelque jours après je me "chope" une bronchite avec trois jours de fievre à 40. Le médecin m'a prescrit des corticoïdes et un antibiotique sur 6 jours. La bronchite partie, j'ai commencé à ressentir 1 semaines plus tard une sensation de fatigue qui s'est accentué au fil des jours. J'ai meme eu droit à un scotome scintillant(lumière qui aparait  au niveau des yeux et qui suprime le champs visuel là où cette "lumière aparait. Elle disparait au bout de 20 mn en laissant un trainée lumineuse en forme d'éclair). Je vous explique pas la panique à ce moment-là. La fatigue a augmenté jusqu'a un effondrement physique qui a duré 1 semaine. La fatigue s'est estompé mais toujours présent de manière plus difuse(accompagnée d'anxiété) dû au fait de la crainte d'une récidive. Aujourd'hui, je m'organise pour un traitement qui commencera par un bilan complet en milieu hospitalier pour des examens plus apronfondis afin d'exclure toute hypothèse organique. La suite du traitement se fera par des medecines parallèles. Voilà , c'était un peu long mais je me demande aujourd'hui si tous ces symptomes n'ont pas la même origine ? On verra bien.....  RALF
 KensyPosté le Jeudi 5 Novembre 2009 - 18:05
                                                              bonjour ralfj'ai lu ton témoignage et j'espère que tu es tombé sr de bons médecins ,car pas de traitements miracles connus a ce jour ,moi cela fait 2 ans que cela dure suite a une rhinite j'ai eu piqure cortisone et l'orlm'avait dis si cela ne reviens pas avec cela il faudra que cela revienne tout seulsi cela reviens ;      si tu as un traitement qui te réussi ecris le j'en parlerais a mon médecin car pour moi aussi la déprime je ne m'y fais pas a ce monde sans odeurs                                     merci                                                                  kensy     
 Alberto4Posté le Jeudi 5 Novembre 2009 - 19:31
Bonjour Kensy,
J'ai perdu l'odorat il y a deux ans (virus). Mon traitement : Nasacort tous les soirs + Dilatrane 300mg deux fois par jour (soit 600mg par jour). A la dose de 800mg, j'ai ressenti des réactions désagréables (coeur battant, insomnie) et j'ai donc arrêté ce dosage. En revanche, avec mes 50kg, je supporte 600mg (le dosage dépend du poids). Conséquence : les récepteurs olfactifs ont entièrement été régénérés au bout d'un an et demi, mais cela n'a aucune conséquence sur l'olfaction. Les terminaisons nerveuses joignant les récepteurs aux bulbes ont sans doute été détruites.
J'avais commencé le Dilatrane à 200mg deux fois par jour sans effet, sauf un effet immédiat à la première prise, puis plus rien. Lorsque le dosage a été augmenté, même effet immédiat et éphémère. Cela fait penser que la théophylline a un effet et qu'il reste quelques synapses pas encore détruites. Je continue le traitement parce que je refuse de perdre espoir. Je regrette que les chercheurs ne se soient pas intéressés (sauf récemment) au problème. ce serait bien si ce site n'avait pas pour but d'inciter les malades à se résigner, mais d'inciter les chercheurs à chercher !

Alberto4
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